Voici le début…

Voici le début
de la glissade exponentielle
l’été sera celui des incendies.
on aimerait se mettre la tête sous le sable
pour ne pas voir la catastrophe
s’approcher à grands pas
Anxiété

Il fallait cela
la guerre
pour réveiller
les consciences.
Maintenant c’est septembre
l’été n’est pas fini.
L’optimisme s’efface
les vagues s’additionnent,
la suivante chaque fois plus haute.
Charogne des poissons morts.
L’été prochain sera le même,
au carré.

Les fourmis, les blattes survivront
débarrassées des stupides sapiens,
morts au berceau à trois cents mille ans d’âge
de géniale bêtise !
L’anxiété est diffuse et générale, le désespoir enthousiaste
dans la fulguration de tous les angles
que la catastrophe change

Angoisse
Plus de retour possible.
Les humains s’agglomèrent
préparant l’explosion
Leur arrogante confiance les condamne.
Oublier, oublier,
que le monde est perdu
que la seconde flambée sera pire
danser, danser, jusqu’à la chorémanie !

Publié le Catégories Poésie