IA, Papous et ChatGPT
Chat GPT, on le sait, repose sur la formalisation mécano-logique – algorithmique ou propositionnelle, comme l’on voudra – du langage et du raisonnement naturels.
De la logique, Aristote pose les bases dès le IVe siècle avant notre ère. Aussi peut-on dire du Stagirite qu’il est le lointain père de l’intelligence artificielle, tout comme l’est Russel et son fameux paradoxe, lui qui n’aurait pas accepté d’adhérer à une association qui l’aurait admis comme membre.
Pour pouvoir que puisse être permis d’être en capacité que soit possible, comme ça, la possibilité de mesurer de comment est-ce que l’IA, voilà, affecte nos modes de pensée, etc, etc, se tenait récemment un colloque à l’Institut Trofim Lyssenko (ex Collège de France). Les échanges furent parfois vifs :
– On n’arrête pas le progrès !
– Quoique..
– Quoi quoique ? Au progrès, on ne peut que souscrire. Mais pas que…
– Qu’entendez-vous par « pas que » ?
– C’est pourtant clair !
– Votre « pas que » me scandalise tant l’évidence du contraire crève les yeux:
« Pas pas que ! ». Et toc !
– Ça a au moins, le mérite de la clarté, non ?
– Comment ? « Pas pas que » ? C’est absurde. Vous êtes un extrémiste !
– Et même un radical. Car tout de go j’ose affirmer : « Que ! »
– Quoi ! « Que » ?
– C’est proprement scandaleux ! Il faut faire barrage au « que » et avec audace clamer : « pas pas pas que ! »
– Là, vous passez les bornes !
Sur ce couac, la situation semblait près de s’envenimer et les protagonistes d’en venir aux mains si n’avait surgi, tenant un enfant à la main, un Papou se grattant l’entrejambe. Le débat prit une autre direction dont nous vous ferons grâce.
